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Virage électrique : une décision politique d’abord, selon Stellantis

Auteur: Daniel-RufiangePublié le:  2022-01-20
Virage électrique : une décision politique d’abord, selon Stellantis Virage électrique : une décision politique d’abord, selon Stellantis

Le virage électrique est bien entrepris à travers l’industrie. Le train ne peut maintenant plus être arrêté, semble-t-il. Tous les constructeurs investissent massivement dans les nouvelles technologies et y vont de promesses audacieuses annonçant la transformation de leur gamme en solution tout électrique. Certains ont même prévu des échéances pour cette transition, souvent l’année 2030 ou 2035.

Il y a des voix discordantes, toutefois, à travers l’industrie. Sous le couvert de l’anonymat, certains représentants d’entreprises nous ont mentionné qu’ils ne croyaient pas aux dates avancées par les autorités ou les constructeurs et que la solution idéale ne passait pas par un virage entièrement électrique. Une de ces voix n’est pas anonyme. En effet, selon le chef de la direction de Stellantis, Carlos Tavares, la ruée vers l’électrification est surtout une affaire politique et cela pourrait entraîner des risques.

Le magazine Automotive News rapporte que Carlos Tavares a déclaré lors d’une rencontre avec la presse européenne que « la brutalité » de l’interdiction des moteurs à combustion interne en Europe en 2035 pourrait créer un « risque social ». L’échéance oblige les constructeurs à transformer rapidement leurs usines et leurs chaînes d’approvisionnement afin de respecter les nouvelles réglementations gouvernementales. Stellantis avait promis de ne pas fermer d’usines européennes, mais son dirigeant a également expliqué que l’entreprise devait « rester concurrentielle ».

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Carlos Tavares a également fait remarquer qu’il existe de meilleures façons de réduire les émissions de carbone, des solutions qui sont moins coûteuses et plus rapides que le passage aux véhicules électriques. Selon lui, un véhicule électrique doit parcourir environ 70 000 kilomètres pour commencer à compenser son empreinte carbone. Les véhicules hybrides légers pourraient réduire considérablement ces émissions tout en étant moins chers à l’achat pour les clients, ainsi qu’à la conception et à la fabrication pour les constructeurs.

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